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Titre :Marine (Souvent je rêve, ô chère enfant. Op. 33)
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Lalo, Edouard ; Theuriet, André
Interprète(s) :D.J.S., Mme
Genre :Enregistrement privé
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Date de l'enregistrement :1906-1908 ?
Instruments :chant femme, accompagnement piano
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :94
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 3,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :01-05-2021
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Intéressant : sans numéro de catalogue, sans numéro de transfert : probablement un enregistrement réalisé en studio par un particulier. Marine (Edouard Lalo, André Theuriet) : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41298394r
Texte du contenu :Souvent je rêve, ô chère enfant,
Que nous errons, seuls, loin du monde,
Au gré de la vague et du vent,
Sur la mer houleuse et profonde.

La vaste mer aux flots plombés,
Gronde, sombre et mystérieuse,
Et nous sommes seuls, absorbés
Dans notre extase insoucieuse.

La vague bondit en fureur,
Je te tiens dans mes bras serrée,
Et sauvage encore, mon cœur
Bat dans ma poitrine enfiévrée.

Mon amour fier et triomphant
Grandit au bruit de la tourmente,
Et toi, sur mon sein, chère enfant,
Tu te rejettes, frissonnante.

Tu lèves d'un air anxieux
Vers moi ta prunelle azurée ;
Tu lis le bonheur dans mes yeux.
Et tu me souris, rassurée...

Comme des coursiers épuisés
Les flots retombent blancs d'écume,
Peu à peu les vents apaisés
S'endorment sur la mer qui fume.

[Profonde paix des flots calmés !
Sur mon épaule tu reposes
Ta tête aux cheveux embaumés...
O paix, calme profond des choses !

Nos cœurs s'écoutent palpiter,
Et tu me parles à l'oreille,
Tout bas, pour ne pas irriter
La mer songeuse, qui sommeille.

La lune, à l'orient plus pur,
Lentement soulève ses voiles ;
Dieu, sur l'infini de l'azur,
Fait pleuvoir des milliers d'étoiles.]

Et moi, comme un dieu bien-heureux,
Sur tes yeux je fais en silence
Pleuvoir des baisers plus nombreux
Que les astres du ciel immense.

https://www.lieder.net/lieder/get_text.html?TextId=15713


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